Je dirai très simplement que la mondialisation n’est possible que si, en effet, elle est encadrée par des règles. Je dirai également qu’il est insupportable pour nous, Français, de subir des règles essentiellement américaines. J’ai travaillé avec ma collègue Karine Berger sur l’extraterritorialité des lois américaines dans un grand nombre de domaines : en l’occurrence, nous nous voyons imposer des normes américaines par des entreprises qui ne paient même pas d’impôt en Europe !