Je tiens à rappeler que l’ensemble de notre groupe de la Gauche démocrate et républicaine et, plus particulièrement, les députés du Front de gauche, soutiennent ce texte.
Un élément complémentaire à l’intervention de mon collègue Patrick Carvalho : il est vrai, comme notre collègue Lellouche l’a dit, qu’il y a derrière tout cela une dimension internationale.
Lorsque l’on argue de la compétitivité de nos entreprises pour ne pas voter ce texte ou s’abstenir, je pense qu’il y a là un côté indécent mais, surtout, que c’est manquer de courage. À un certain moment, il faut bien que des États, des peuples se saisissent de cette question à bras-le-corps pour la faire retentir sur le plan planétaire !
Cela a été fait avec les questions environnementales dans le cadre des Conférences des parties – les COP – qui ont lieu chaque année parce que l’on considère que le réchauffement climatique est un problème de dimension planétaire. J’espère que la proposition de résolution du groupe que je préside et qui a été votée le 2 février permettra d’organiser une COP sur l’évasion fiscale car nous considérons qu’il s’agit là encore d’une question planétaire.
Le sujet dont nous avons discuté est fondamental. La France, dans son histoire, a autrefois ouvert des chemins, écrit des récits. D’autres peuples, ensuite, doivent s’en saisir !