En d’autres termes, la proclamation de bonnes intentions morales n’a été que l’alibi confortable de l’impuissance, une impuissance cruellement traduite dans les faits. Dois-je rappeler que, depuis 2012, la diplomatie française a constamment considéré que Bachar Al-Assad était un boucher et que sa chute, après celles de Ben Ali, de Moubarak et de Kadhafi, n’était qu’une question de temps, voire de semaines ? Sauf que Bachar Al-Assad est toujours là, tandis que M. Fabius est parti, comme seront partis dans quelques semaines MM. Hollande et Ayrault.