Je n’oublie pas non plus que ces pays, qui, certes, étaient loin de nos démocraties, allaient au moins dans le bon sens.
Je me souviens des quolibets que j’avais essuyés, avec Éric Diard et Didier Julia, alors que j’organisais nos derniers voyages en Irak, pour avoir expliqué que toute intervention dans cette région aboutirait au chaos.
J’ose pour ma part affirmer qu’il existe une hiérarchie : Saddam Hussein, s’il n’était absolument pas recommandable, valait mieux, pour la population de ces pays et pour la scène internationale, que le chaos que nous avons aujourd’hui.