Qui parlera de l’hôpital français Saint-Louis à Damas, touché par un obus islamiste voilà deux ans déjà et où mes confrères et les infirmières n’avaient même plus assez d’alcool pour soigner les plaies ? Qui parlera de ces enfants qui, par la faute des prétendus rebelles modérés, ont perdu une jambe, un oeil et une grande partie de leur vie ? Voilà le « bon boulot » d’Al-Nosra. Nous l’avons vu aussi dans le village de Maaloula, où toutes les communautés allaient prier, et où les chrétiens ont été massacrés par les membres d’Al-Nosra, ceux-là même qui faisaient du bon boulot aux yeux du précédent ministre des affaires étrangères.