Monsieur le ministre de l’intérieur, au terme de cette législature, permettez-moi de vous interroger sur l’unité de la République.
Trop de discours semblent opposer une France des communes et des citoyens à une autre, qui serait celle des quartiers, où les caméras ne voient que misère sociale, violences et trafics. François Asensi et moi-même savons, en tant qu’élus de la Seine-Saint-Denis, ce que vivent ses habitants en matière de précarité et d’insécurité et nous partageons leur colère.
Mais les citoyens et les élus de ce département ne se résignent pas. Malgré des décennies de relégation urbaine ils se battent contre les inégalités sociales et les discriminations. Ils sont aux côtés de Théo. Ils s’opposent à la fermeture de leurs services publics. Ils demandent plus d’éducation nationale, plus de forces de police républicaines, plus d’hôpital public, plus de culture.