Nous les devons également aux féministes du mouvement social et aux associations de défense des droits des femmes.
Vous avez raison d’être fière car les droits des femmes ont été une préoccupation constante de ce gouvernement. Il y a eu le temps des lois – vous les avez citées : harcèlement, prostitution, IVG, délit d’entrave, parité dans les départements. Il y a eu le budget et les financements – le budget des droits des femmes a augmenté de 50 %. Il y a eu les nombreux plans d’action – violences faites aux femmes, mixité dans les métiers, égalité professionnelle –, traduction d’une politique qui a irrigué l’ensemble de l’action publique pendant cinq ans. Les droits des femmes n’ont pas été un secteur, un département de l’action ministérielle, mais une politique globale et collective.
Aujourd’hui, cependant, souffle un vent mauvais sur la planète. La montée des conservatismes, des populismes et les injonctions religieuses menacent les droits des femmes. Aussi, le 8 mars, la France prendra une initiative internationale pour illustrer la fameuse phrase de Simone de Beauvoir : « Il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question ».
« Soyez vigilantes », nous disait Simone de Beauvoir : nous sommes vigilantes et déterminées !