Les raisons de ce fiasco ? La multiplication des normes et des règles nouvelles – comme le compte pénibilité – et le matraquage fiscal des entreprises et des consommateurs.
Je veux également dénoncer avec force l’abandon répété de fleurons industriels dont François Hollande mais aussi son fils spirituel Emmanuel Macron et ses amis partagent la responsabilité. C’est ainsi qu’ils ont signé tous ensemble l’arrêt de mort de la branche énergie d’Alstom, cédée à l’Américain General Electric, alors qu’il s’agit d’un secteur stratégique dans lequel la France a toujours été leader. On nous promettait la création de mille emplois : mille emplois qui ont été supprimés.
Que dire encore du rachat d’Alcatel-Lucent par le finlandais Nokia en 2015 ou du naufrage que représente la prise de contrôle en mai 2016 de Technip par l’américain FMC ? Nous aurions pu empêcher le rachat de cette entreprise française par une entreprise américaine en difficulté.
Une phrase résume tout, et c’est Emmanuel Macron qui l’a prononcée quand je l’ai interpellé dans cet hémicycle sur la nécessité que le Gouvernement français sauve MyFerryLink, ex SeaFrance, dernière compagnie française transmanche de transport de passagers : « On ne peut rien faire. »