Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, l’histoire du monde dans ses bonheurs et ses malheurs est celle de la distance entretenue entre les paroles et les actes. Notre hémicycle, fait lui aussi de chair et d’os, n’y échappe pas, tout particulièrement sur le sujet qui nous mobilise aujourd’hui : celui de la limpidité du financement des campagnes électorales. Bien sûr, toutes les sensibilités politiques appellent à la rénovation de la vie politique. Chacun convient dans un même écho, la main sur le coeur, que cela est nécessaire et urgent. Puis, ce constat fait, des divergences se font vite jour sur les actions à lancer, sur les moyens à mobiliser, sur la détermination dont il faut faire preuve.
J’ai encore à l’esprit le propos récent et effrayant de l’un de nos collègues devant les caméras de la salle des Quatre-Colonnes voisine, affirmant et assumant parfaitement que, pour lui, les citoyens n’ont surtout pas à connaître de l’utilisation que nous faisons des fonds publics.
Le 25/02/2017 à 18:13, Laïc1 a dit :
Des noms !
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