Si nous ne faisons pas collectivement cet effort, il n’y a aucune raison que les Français le fassent eux-mêmes spontanément. Si nous ne leur donnons pas les moyens de mieux comprendre ce que nous faisons ici, il n’y a aucune raison qu’ils saisissent l’importance de la loi, et les raisons pour lesquelles il est toujours compliqué de l’écrire.
Tout cela nécessite des moyens, des procédures, des textes : cela échappe souvent à nos concitoyens. Nous précisons des interdictions, nous écrivons des codes : c’est nécessaire, mais il faut aller au-delà. C’est pourquoi il serait utile que ceux qui nous succéderont, dans quelques mois, dans cette assemblée, prennent à bras-le-corps la question de la pédagogie du travail parlementaire auprès de nos concitoyens : cela me paraît essentiel.
Pour terminer cette intervention, madame la présidente, je ferai quelques remerciements – sans donner trop d’importance aux relations chocolatières qui peuvent exister entre collègues. Mme la présidente sait à quoi je fais ici allusion !
Je tiens d’abord, à mon tour, à remercier M. le président de la commission des lois pour la manière dont il a animé nos travaux. Je tiens à vous remercier, madame la présidente, pour la souplesse exemplaire avec laquelle vous laissez filer les temps de parole aujourd’hui.