Général, je suis heureuse de vous accueillir au nom de tous mes collègues. Alors que la législature touche à son terme, il nous a paru indispensable de vous entendre une nouvelle fois avant la suspension de nos travaux. Vous participez en quelque sorte à leur conclusion, avant le ministre qui viendra s'exprimer devant nous le 22 février.
Je veux ici vous remercier du dialogue constructif et sincère que vous avez su entretenir avec notre commission grâce au caractère très direct de vos propos et de vos analyses. Face à l'évolution très rapide des événements au cours des dernières années, tant sur le territoire national qu'en opérations extérieures, la sincérité de nos échanges a été particulièrement importante pour nos travaux et la poursuite d'objectifs que nous savons partagés.
Nous devons aussi être clairs sur un point dont vous allez certainement parler, comme vous l'avez déjà fait : la cible de 2 % du PIB consacrés à la défense n'est pas un totem autour duquel s'agiterait notre commission, contrairement à ce que certains laissent penser. C'est d'abord un engagement que nous avons pris dans le cadre de l'Alliance atlantique. Mais c'est aussi et surtout le niveau que doit atteindre notre effort si nous voulons éviter un décrochage de notre outil de défense, compte tenu du rythme très soutenu des opérations actuellement menées.
Je pense pouvoir l'affirmer au nom de la commission : l'actualisation de la loi de programmation militaire (LPM), complétée par les décisions prises lors du conseil de défense du 6 avril 2016, a permis de nous engager de manière réaliste dans un processus de remontée en puissance qui doit – j'y insiste – s'inscrire dans la durée.
Général, avant de vous laisser la parole, je souhaite vous remettre, au nom de mes collègues, cette médaille de l'Assemblée nationale. Vous la méritez, par votre participation à nos travaux et la manière dont vous avez accompagné notre démarche. Je tenais à vous rendre cet hommage. (Applaudissements.)