Général, mon collègue Charles de La Verpillière et moi-même sommes rapporteurs d'une mission d'information qui porte sur l'accompagnement social des militaires. Nous avons acquis la conviction que de nombreuses familles de militaires sont en souffrance, en raison de la succession des missions. La défense fait beaucoup pour compenser les sujétions, chacun l'admet, mais le besoin de reconnaissance de la « base arrière » est grand. Comment mieux reconnaître les familles ? Comment percevez-vous le moral des militaires aujourd'hui ? Quelles évolutions de l'accompagnement social des militaires, dans cette période de sur-sollicitation, souhaiteriez-vous ?