Intervention de Jean-Jacques Candelier

Réunion du 22 février 2017 à 9h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

Je vous félicite pour le travail effectué, vous avez été à l'écoute de tous et toutes et vous avez dû faire avec les moyens alloués. Ayant été assidu aux séances de la commission, j'émettrai quelques remarques. Cette législature, qui aura été celle du 49-3, finit dans la confusion. En matière de sécurité intérieure, je déplore que nous vivions toujours sous l'état d'urgence. Je déplore que nous ne soyons pas revenus sur la réintégration de la France dans l'OTAN décidée par le président Sarkozy. Comme l'ont souligné avec justesse MM. Védrine et Quilès, il s'agit là d'un non-sens historique qui vise à rétablir une politique de blocs. Par ailleurs, notre armée est exsangue, notre matériel suranné, et notre pays refuse de réduire progressivement et manière unilatérale la dissuasion nucléaire qui nous coûte 10,6 millions d'euros par jour. C'est mon point de vue, Mme la présidente (Sourires).

La direction générale de l'armement a perdu toute vision stratégique sur la fabrication française de nos armements et munitions. En conséquence, l'armée française doit dorénavant s'équiper en fusils allemands, et les Rafale vendus à l'Inde le sont « nus », obligeant notre client à s'équiper en bombes israéliennes alors que nous bénéficiions d'une entreprise d'excellence avec la SAMP dans le Nord. Concernant l'avenir de Renault Trucks Defense, je déplore l'absence d'initiative de la part de notre commission. Pour conclure, je déplorerai également le scandale de l'A400M et la non-réhabilitation des fusillés pour l'exemple de la Guerre 14-18. En tout état de cause, je vous remercie Mme la présidente pour nous avoir permis de travailler ensemble.

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