En ce qui concerne les montants provisionnés en vue du démantèlement, je ne comprends toujours pas comment on peut estimer leur valorisation sans disposer du calendrier des travaux : la valeur future de la somme épargnée n'est pas la même selon que l'on commence à travailler dans vingt ans ou dans cinq ans.
Par ailleurs, on a jusqu'à présent évacué la question du seuil de libération en déclarant qu'il n'y en avait pas. En réalité, il existe bien un seuil, entre les déchets de haute ou de moyenne activité et ceux qui pourraient éventuellement être stockés localement. Sur ce point, on est un peu dans le brouillard. Le sujet n'a en tout cas suscité aucun débat public et il est très mal connu de l'opinion. Or, tous les élus locaux ici présents le savent : chaque fois que l'on crée un centre de stockage, c'est la révolution ; ce sera à plus forte raison le cas si l'on ne connaît pas la définition réelle de « faible activité » et de « très faible activité ». En outre, dans quelle mesure et comment peut-on subdiviser cette vaste catégorie des déchets de faible et très faible activité ?