Le débat essentiel aujourd'hui concerne le réchauffement climatique, lequel est lié au taux de carbone dans l'atmosphère ; or celui-ci s'accroît à chaque mise à l'arrêt d'un réacteur nucléaire. Il est d'environ 50 grammes de CO2 par kilowattheure pour le photovoltaïque et de 10 à 15 grammes pour l'éolien, contre 4 grammes pour le nucléaire. Il ne faut donc pas démanteler la filière nucléaire si nous voulons préserver les engagements que nous avons pris lors de l'accord de Paris.
Il y a dans le monde 66 réacteurs en construction et quelque 440 centrales, et nous avons en France une filière d'excellence. Comment expliquer que nous la démantelons tout en conservant des marchés à l'extérieur ? Que nous allons construire des centrales en Chine alors que nous mettons les nôtres à l'arrêt, sans les remplacer ? C'est à un démantèlement complet non seulement de la filière nucléaire, mais aussi des emplois en jeu, que nous allons aboutir si nous nous engageons dans cette folie.