Je suis élu du département du Haut-Rhin où se trouve Fessenheim, dont la fermeture a été annoncée par tous les candidats de gauche à l'élection présidentielle – y compris Macron, que l'on n'arrive pas à situer, mais qui est ici le digne héritier de la décision de François Hollande.
La population se pose des questions très précises. Dans quel délai raisonnable la déconstruction est-elle envisageable ? Quelles en sont les différentes étapes ? Quels effectifs seront mobilisés sur le site pendant la déconstruction ? Actuellement, 2 000 emplois dépendent de Fessenheim, dont 800 directs et 1 200 indirects. Quelle évolution des effectifs peut-on envisager ? Autant de questions techniques très simples auxquelles nos concitoyens relevant de ce secteur attendent que nous répondions.