Monsieur le président, je m'associe à tous les compliments qui vous ont été adressés en tant que président et pour ce que vous êtes.
Je tiens à remercier Yves Durand pour ce rapport et revenir sur quelques questions qui ont déjà été évoquées. Dans vos préconisations, vous soulignez la nécessité de conforter l'identité de l'ESPE comme « l'école supérieure où l'on apprend à devenir enseignant ». Vous demandez de « favoriser la maîtrise par les ESPE de leur propre pilotage : direction, pilotage, suivi et l'évaluation de l'action ». Pourriez-vous nous en dire plus sur ces préconisations ? Vous avez aussi évoqué le rôle et la place de la recherche dans le parcours des ESPE et des enseignants tout au long de leur carrière et suggéré la création d'une agence. Là aussi, peut-être pourriez-vous nous en dire plus ?
Vous avez parlé du Conseil supérieur des programmes, mais nous n'avons qu'une publicité très parcellaire de ce qu'il fait. Je pense en particulier à la question du prédicat qui a été évoquée sans explication pour remplacer le complément d'objet direct. Cela a fait grand bruit alors que le prédicat existe en linguistique depuis des années. Finalement, cette proposition est tombée dans une espèce de polémique d'où rien n'est sorti, si ce n'est l'impression que cette instance est totalement inutile.