Je veux m'associer aux propos de mes collègues pour rendre hommage au président Patrick Bloche, qui a su instaurer une cohésion de travail efficace et respectueuse au sein de notre commission.
Je tiens à remercier Yves Durand pour son rapport qui apporte un éclairage sur l'action menée par la majorité tout au long de ce quinquennat, en particulier en ce qui concerne la loi pour la refondation de l'école. Refonder l'école est un projet ambitieux qui nécessite à la fois d'investir dans les moyens humains pour le primaire et le secondaire, dans la formation des enseignants, dans le numérique et dans l'éducation prioritaire.
Je veux revenir sur un sujet qui reste d'actualité, celui de la formation de nos enseignants évoqué par plusieurs de mes collègues. Vous indiquez dans le rapport qu'il faut « dépasser le discours en négatif sur les ESPE, consistant à préconiser de ne pas reproduire les IUFM » et vous recommandez de définir plus clairement le rôle de l'ESPE. Depuis plus de trois ans maintenant, les ESPE forment en alternance nos jeunes enseignants. Il faut insister sur cette vocation professionnelle. L'ESPE doit garantir des savoir-faire professionnels à nos jeunes enseignants.
Le rapport de la mission d'information sur la formation des enseignants montre que des difficultés persistent et qu'un certain nombre de démissions sont constatées chez les enseignants stagiaires. Doit-on reconsidérer le fonctionnement et la formation au sein des ESPE ? Beaucoup de stagiaires se plaignent en effet de ne pas avoir été suffisamment préparés et témoignent de l'aspect trop théorique de l'enseignement reçu ainsi que du décalage avec la réalité sur le terrain. Que pouvez-vous nous dire sur ce constat ?