Pour ma part, je voudrais réagir sur la formation et sur la fiscalité.
Dans vos propositions, vous évoquez la nécessité d'un diagnostic des besoins en formation en partant des territoires. Je partage tout à fait cette approche. Je pense que nous n'utilisons pas assez le socle le plus petit du territoire pour déterminer des besoins de formation et établir ensuite des débouchés, en lien avec l'éducation nationale et le ministère du travail et de l'emploi. Concernant les quatre points que vous développez dans le cadre de la formation, je pense qu'ils pourraient être applicables à toutes les branches et pas seulement à l'industrie. Au travers des auditions, avez-vous constaté une difficulté à adapter les dispositifs de formation au rythme de l'évolution de la technologie ? Au moment où elles entrent en vigueur, les mesures concernant la formation ne sont-elles pas parfois en décalage par rapport aux technologies qui ont évolué ?
S'agissant de la fiscalité, vous évoquiez une réforme de la protection sociale et une recherche de stabilité pour permettre une visibilité à moyen et long termes. En revanche, vous n'avez pas parlé de la transmission des entreprises. Ce sujet a-t-il fait l'objet d'une attention particulière ou, au contraire, pensez-vous qu'il n'est pas déterminant dans l'évolution de l'industrie ? Vous n'avez pas non plus fait de proposition sur la simplification de la réglementation, ce qui me surprend. Il semble qu'il serait utile de faire en sorte que notre réglementation soit moins complexe et instable et qu'elle soit plus lisible. Avez-vous abordé ou non ce sujet ?