Intervention de Jean-Luc Laurent

Réunion du 21 février 2017 à 17h45
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Laurent :

M. Jean Grellier a rappelé une vérité que M. Louis Gallois avait soulignée à maintes reprises : une politique industrielle doit s'inscrire dans un temps long. Ce groupe de travail mériterait d'être pérennisé pour permettre de rapprocher les points de vue et de faire oeuvre utile, par-delà le temps politique qui se découpe en législatures de cinq ans.

Revenons sur votre deuxième proposition, qui prône le renforcement l'articulation entre la stratégie industrielle au niveau national et les actions conduites par les régions et les métropoles, sachant que la loi NOTRe a accordé de nouvelles compétences aux régions. Quelles modalités concrètes envisagez-vous ? Une réflexion est-elle conduite sur la manière dont peut être renforcée cette articulation ? La politique industrielle implique une démarche et des appuis venant du territoire.

Votre quatrième proposition m'inspire une certaine réserve, peut-être en raison de l'appréciation que je porte sur la construction européenne. Vous appelez de vos voeux la promotion d'un cadre politique et réglementaire commun au niveau européen alors que j'ai en tête les effets de la politique de concurrence libre et non faussée sur notre industrie. Cette politique est l'une des causes de la perte de substance industrielle de notre pays depuis plus d'une dizaine d'années.

Votre onzième proposition se réfère au pacte de responsabilité et au devenir du CICE. Pensez-vous qu'il faille aller, au-delà de la proposition telle qu'elle est rédigée, vers une transformation, une suppression ou une évolution, notamment en termes de modification des cotisations sociales ?

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