Intervention de Marie-Anne Chapdelaine

Réunion du 21 février 2017 à 17h15
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Anne Chapdelaine :

Au cours des cinq dernières années, nous avons réalisé de grands progrès dans la lutte contre les discriminations et pour l'accès au droit ; néanmoins, vous le montrez, beaucoup reste à faire, en particulier pour les plus fragiles, pour les personnes en grande précarité sociale, pour les mineurs étrangers isolés. Comment mieux aider celles et ceux qui les défendent, notamment les associations ? Comment établir un rapport de force plus constructif avec les autorités ? Le Défenseur des droits pourrait devenir une sorte de garant, de protecteur des lanceurs d'alerte en faveur des plus fragiles.

Vous avez évoqué les rapports des jeunes et de la police. Au-delà du drame récent que nous avons tous à l'esprit, quelles mesures pourraient, à court et à moyen terme, faciliter une meilleure entente entre les jeunes, et plus largement la population, et les forces de police ?

Vous exprimez des réserves sur la mise en oeuvre des caméras-piétons, préférées au récépissé par le ministère de l'intérieur. Pouvez-vous développer votre argumentation ? Le fait que la caméra permettra de constater ce qui se passe ne vous semble-t-il pas suffisant ?

S'agissant des mineurs isolés, certains départements utilisent les tests osseux pour déterminer si une personne est mineure ou majeure. Pouvez-vous nous rappeler votre position sur ce point ? J'ai rencontré beaucoup de ces jeunes, et j'ai pu constater que, même accueillis dans le meilleur des centres, ils gardent pour seul objectif de se rendre à Calais. Que faire ?

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