Merci, monsieur le président, chers collègues, de m'accueillir au sein de la commission des Lois. En effet, en tant que député d'Aulnay-sous-Bois, je ne peux que me sentir concerné par certains de vos propos. Les récents événements posent la question des motifs et des techniques d'interpellation, sur laquelle j'aurais volontiers proposé à l'Assemblée nationale de travailler si nous en avions encore eu le temps en cette fin de législature. Ces situations sont très difficiles pour les policiers, pour les gardiens de la paix – ainsi que vous les avez désignés à juste titre, monsieur le Défenseur des droits –, et très difficiles à supporter de manière répétée pour beaucoup de ceux qui sont contrôlés « sans raison ». Vous reprenez la proposition d'une traçabilité des contrôles, qui ne se traduirait pas nécessairement par un récépissé…