Je fais miennes les observations formulées par M. Geoffroy et, en tant que vice-président de la Commission, je vous demande, monsieur le président, si vous pouvez expliquer pourquoi nous devons, dans l'urgence d'une fin de session et de législature, statuer sur un sujet aussi important, puisqu'il dépend de l'autorité du Président de la République et que le Parlement est associé à cette décision. Ce n'est pas la première fois que nous faisons face à une telle précipitation : comment expliquez-vous ce calendrier pour le moins étonnant – comme M. le rapporteur l'a signalé dans son introduction – et irrespectueux de la belle commission que vous avez l'honneur de présider, et qui se montrera demain, lors de la présentation du bilan de ses travaux, sous un jour – espérons-le – plus positif ?