Bien que je n'aie pas eu le temps de découvrir ce rapport, je souhaiterais intervenir à l'occasion de la dernière réunion de la Délégation pour cette législature.
Je tiens à vous dire tout le plaisir qui fut le mien de travailler durant cette période sur les questions relatives aux droits des femmes, que ce soit sur l'égalité, autour de la problématique du genre, ou dans une perspective d'aide au développement. J'étais en effet représentante de notre délégation au sein du Forum parlementaire européen sur la population et le développement (EPF) et l'on connaît l'importance du rôle de la France par rapport aux objectifs de développement durable.
Ces cinq années furent très riches, et je ne peux que saluer notre présidente qui a permis à chacune et à chacun de travailler sur tous les sujets.
Nous pouvons être fiers du travail qui a été accompli, des progrès qui ont été réalisés – qu'il s'agisse de la loi du 4 août 2014 ou plus récemment de l'extension du délit d'entrave à l'IVG – et des combats qui ont été menés.
J'ajoute que pour des raisons liées au non-cumul des mandats, je ne vais pas me représenter aux élections législatives – et je sais, Catherine, que tu ne te représenteras pas non plus. Mais j'espère que nous pourrons, les unes et les autres, conserver un lien entre nous, même si nous ne siégeons plus à l'Assemblée nationale. Je pense en effet que nous avons un rôle à jouer : nous devons faire en sorte qu'à tous les niveaux du territoire, on s'empare de cette question de l'égalité entre les femmes et les hommes. J'espère donc que nous pourrons continuer à travailler ensemble.