Sur la question des affectations des vice-présidences, il y aurait beaucoup à dire.
Il y a encore beaucoup de travail à faire, comme on l'a constaté au cours de ces cinq années à l'Assemblée nationale. Nous avons remarqué aujourd'hui que nous n'étions que des femmes, mais je ne suis pas sûre que les hommes, quand ils n'étaient que des hommes sur certains sujets, ne se soient jamais inquiétés de n'avoir aucune femme à leurs côtés. C'est un combat de long terme et il va nous falloir faire preuve de vigilance et de ténacité.
Je voudrais toutefois me féliciter de la création du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, que vous avez encouragée. Le Haut Conseil, qui constitue un repère extrêmement intéressant, fournit, par exemple, des données actualisées.
Dans l'avenir, je pense qu'il faudra renforcer les liens entre le niveau local et le Conseil de l'Europe, qui intervient beaucoup sur les droits des femmes. Je crois qu'il y aurait des synergies intéressantes à mettre en place en imbriquant ainsi les échelles d'action, du plus local au plus général.
En conclusion, je soulignerai la qualité des travaux qui ont été réalisés dans la lutte contre les violences faites aux femmes. On a beaucoup progressé, mais il reste encore beaucoup à faire – au niveau de l'ordonnance de protection et de la formation des magistrats du siège, qui doivent absolument apprendre à travailler avec les services de police et de gendarmerie.
Merci encore pour votre écoute et votre gentillesse. Tout s'est toujours très bien passé au sein de la Délégation aux droits des femmes.