Merci Véronique. Merci aussi pour ce témoignage de notre travail en circonscription ; bien sûr, le risque est que l'on ne nous voie que comme des représentantes « droits des femmes » mais j'assume ce rôle. À ce sujet, il est vrai que nous sommes parfois exigeantes ; nous avons d'ailleurs souvent sollicité le président de l'Assemblée nationale dans nos démarches. Il faut dire que nous avons parfois vécu des situations tellement invraisemblables qu'elles semblent exagérées à nos collègues masculins, qui ne les ont pas vécues.
Je vous ai fait passer une synthèse du rapport en huit pages et la version finalisée vous sera distribuée prochainement. Le rapport lui-même sera consultable sur le site de l'Assemblée, mais chacune d'entre vous en aura un exemplaire imprimé.
Si certaines souhaitent avoir le texte de mon intervention, je vous le passerai volontiers. Je suis à la disposition des députés et des députées qui le souhaitent pour présenter notre politique. Je pense en effet que nous pouvons être heureux et heureuses des succès remportés au cours de cette mandature, tout en étant conscients et conscientes de nos limites et des progrès qui restent à réaliser.
Mais je le redis, la France est très attendue sur ce sujet de l'égalité hommes-femmes. Elle ne doit pas reculer. Parce que si la France recule, les droits des femmes à l'international seront en grand danger.
Nous avons donc un devoir de vigilance. Pour autant, nous devons faire confiance aux nouvelles générations et aux nouvelles élues.
Je vous invite d'ailleurs au colloque « Qui sont les nouvelles féministes ? », du 7 mars 2017, qui permettra de formaliser ce passage de témoin. Nous y mettrons en valeur les nouvelles féministes. Car si nous avons mené des combats importants, qui ont marqué, il existe aujourd'hui de nouvelles formes de féminisme, par exemple avec Les Glorieuses ou les Georgette Sand – qui sont d'ailleurs à l'origine de la mobilisation au sujet de la « taxe tampon ».
Si vous êtes disponibles, cela se passera en fin d'après-midi à l'Hôtel de Lassay – Claude Bartolone a accepté nos demandes une dernière fois, ce dont je le remercie. Je pense que ce sera un moment important, un passage de relais, mettant en avant les nouvelles générations féministes.
Très sincèrement, la Délégation est très enviée des délégations étrangères que j'ai pu recevoir, notamment parce qu'elle peut intervenir dans la préparation des lois et défendre des amendements. Notre Délégation est une innovation que l'on doit au gouvernement Jospin, ce dont on ne peut que se féliciter.
Merci à vous pour cette aventure. Je repars très heureuse et très fière de ce que nous y avons fait. Après, chacun jugera.