Intervention de Alain Berger

Réunion du 13 octobre 2014 à 17h00
Mission d'information sur la candidature de la france à l'exposition universelle de 2025

Alain Berger, commissaire général de la section française à l'exposition universelle de Milan en :

Je suis très heureux de pouvoir vous présenter un état des lieux de la participation de la France à l'exposition universelle de Milan. Il me paraît très intéressant d'avoir fait le lien entre l'organisation d'une exposition universelle et le thème « nourrir la planète ». C'est la première fois qu'une exposition universelle s'intéresse à cette question. Les expositions universelles traitent un grand sujet à destination des populations, mais d'une manière particulière : en insistant sur la façon dont le progrès scientifique et technique peut permettre de répondre aux grands défis qui se posent. Dès l'origine, les expositions universelles – notamment celles qui ont été organisées en France – ont mis en scène les savoir-faire et les prouesses technologiques. Tel sera également le cas de l'exposition universelle de 2015.

Selon moi, une partie de l'intérêt et de l'originalité des expositions universelles réside aussi dans le fait qu'elles sont l'occasion d'aborder d'une autre manière des sujets qui sont débattus par les États dans les enceintes multilatérales. En l'espèce, les questions alimentaires mondiales sont traitées par l'ONU, par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) – qui ont l'une et l'autre leur siège à Rome –, par le G20 – qui a consacré plusieurs réunions à ce thème – et par l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Ainsi que le souligne M. González Loscertales, secrétaire général du Bureau international des expositions (BIE), une exposition universelle permet d'adopter une approche qui n'est pas nécessairement politique, économique ou géostratégique, mais qui est en tout cas pleinement démocratique : il s'agit d'impliquer les populations sur de grands thèmes – comment nourrir plus de 9 milliards d'êtres humains à l'horizon 2050 ? Quelles réponses apporter à ce défi mondial ? – qui concernent tous les citoyens du monde. Les messages que l'on délivre doivent donc être parfaitement lisibles et compréhensibles par tous.

La France, qui a été de toutes les expositions universelles, a décidé de participer aussi à celle de Milan. Le processus de décision a pris un certain temps : malgré la pression exercée par l'Italie pour que nous donnions rapidement notre réponse, notre participation n'a été confirmée qu'en janvier 2013, soit deux ans seulement avant le démarrage de l'exposition. De mon point de vue de commissaire général, ce délai est serré, voire un peu court, tant pour décider du contenu du message de la France dans le cadre du thème « nourrir la planète » que pour construire un pavillon, une scénographie et des événements. D'autant qu'une exposition universelle dure six mois, soit 184 jours.

J'ai été désigné commissaire général en avril 2013 par le Premier ministre – j'étais à l'époque délégué interministériel aux industries agroalimentaires et à l'agro-industrie. Notre première tâche a été de décider, dans un cadre interministériel, du contenu du message que la France devait délivrer, c'est-à-dire de répondre à la question : pourquoi la France participe-t-elle à cette exposition universelle sur le thème « nourrir la planète » ? Dans la mesure où il s'agit d'une initiative de l'État, ce contenu a été débattu à Matignon et validé par tous les ministères intéressés, ainsi que par le Gouvernement dans son ensemble. Le budget global de l'opération a été fixé à 20 millions d'euros. Conformément à la décision du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, cette charge financière a été partagée entre six ministères : 7,5 millions d'euros ont été apportés par le ministère de l'agriculture et de l'agroalimentaire, et 2,5 millions par cinq autres ministères, à savoir l'industrie, appelée à l'époque « redressement productif », les affaires étrangères – ces deux ministères étant traditionnellement ceux qui portent les projets de participation aux expositions universelles –, l'écologie et le développement durable, la recherche et l'enseignement supérieur, ainsi que la santé – compte tenu du volet nutritionnel. Le portage budgétaire de l'opération est assuré par l'Établissement national des produits de l'agriculture et de la mer (FranceAgriMer), établissement public placé sous la tutelle du ministère de l'agriculture et du ministère de l'économie et des finances.

Quelle lecture a été faite du thème « Nourrir la planète, énergie pour la vie » ? La première question que recouvre ce thème, c'est évidemment, aux yeux des organisateurs italiens de l'exposition eux-mêmes : comment nourrir 9 milliards d'êtres humains ? Quant à la deuxième partie du thème, « énergie pour la vie », elle a été interprétée de deux manières : d'une part, l'alimentation doit répondre au besoin primaire de vie et de survie des populations ; d'autre part, elle doit le faire dans des conditions de durabilité : pour relever le défi alimentaire mondial, il convient de mettre en place des processus de production respectueux de la planète.

Pourquoi la France participe-t-elle à une exposition universelle sur le thème de l'alimentation ? Bien entendu, parce qu'elle est présente au niveau international dans ce domaine et qu'elle a des choses à dire sur le sujet. La présence française à l'exposition universelle reposera sur quatre piliers. Premier pilier : notre potentiel économique et scientifique. D'une part, la France est un acteur économique de l'alimentation à l'échelle internationale : elle est une puissance exportatrice ; sa balance commerciale est excédentaire dans le secteur agroalimentaire ; ses acteurs économiques nourrissent d'autres populations que les Français. D'autre part, la France dispose d'atouts importants en matière scientifique. Or, pour nourrir plus de 9 milliards d'êtres humains, le progrès scientifique et technique reste indispensable : nous devons rendre les processus de production plus performants grâce à la recherche et à l'innovation technologique.

Deuxième pilier : la durabilité. Notre message sera explicite : pour pouvoir relever ce défi économique, nous devons mettre en place des processus de production respectueux des potentialités naturelles de la planète. Il faut non seulement « produire plus », mais aussi « produire mieux ». Telle est d'ailleurs la politique que mène actuellement le gouvernement français, notamment sous l'impulsion du ministre de l'agriculture Stéphane Le Foll, avec le développement de l'agroécologie. Il faut dépasser l'opposition quasi structurelle entre performance économique et performance environnementale. Certains affirment qu'elles sont incompatibles. Nous nous opposons à cette vision et répondons clairement qu'il est possible de les concilier : nous pouvons améliorer dans le même temps nos performances économiques et environnementales, en optimisant les potentialités naturelles de la planète. Nous nous inscrivons pleinement dans un processus tourné vers l'avenir, à la fois productif et durable. Nous ajoutons d'ailleurs dans ce deuxième pilier un volet particulier sur le gaspillage alimentaire : 30 % de la production mondiale n'atteint pas les consommateurs. Nous le dirons clairement : si nous parvenions à faire en sorte que ces 30 % soient consommés, en optimisant les filières et l'accès aux marchés, nous réduirions d'autant la pression en amont sur le système productif et, partant, sur les potentialités naturelles.

Troisième piler : la dimension internationale. Notre message sera là encore explicite : pour relever le défi alimentaire mondial, la France est tournée vers le monde. Elle estime qu'elle peut contribuer à nourrir d'autres populations, mais qu'elle ne peut pas agir seule : il faut que tous les pays du monde, notamment les pays en développement qui ont actuellement des difficultés à nourrir leur population, améliorent autant que possible leur propre sécurité alimentaire. Cela suppose bien sûr de respecter les cultures vivrières, mais aussi de transférer des technologies, d'apporter de l'aide au développement, de faire de la formation, de réguler les marchés agricoles mondiaux. Tels sont les grands enjeux d'aujourd'hui et de demain en matière de sécurité alimentaire mondiale.

Quatrième pilier : la qualité. Nous le dirons clairement : pour nourrir 9 milliards d'êtres humains, la quantité ne suffit pas. On ne peut pas faire n'importe quoi : il faut garantir la sécurité sanitaire des aliments. Or la France dispose d'atouts considérables en la matière : le taux de toxi-infection y est le plus faible au monde. Nous aborderons aussi la question de l'équilibre des menus, les problèmes de carences et de déséquilibres alimentaires, ainsi que le développement de l'obésité. Dans le cadre de ce quatrième pilier, nous mettrons également en scène « l'aliment plaisir », la convivialité, le repas gastronomique à la française – qui a été reconnu comme élément du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'Organisation des Nations unis pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) –, nos produits du terroir, notamment ceux qui bénéficient d'une appellation d'origine contrôlée, etc.

Dans le cadre de notre réflexion interministérielle, nous avons estimé qu'il fallait aborder toutes ces questions, car la force et l'originalité de la France au sein des 144 pays représentés à Milan, c'est justement de pouvoir jouer sur ces quatre leviers à la fois : le potentiel économique et scientifique ; la durabilité ; la coopération internationale et l'aide au développement – qui sont, historiquement, un de nos atouts – ; la qualité – pour la France, le repas, le menu et l'équilibre alimentaire ont un sens. Pour relever le défi alimentaire mondial, il ne suffit pas d'actionner un seul de ces leviers, il faut utiliser les quatre de façon cohérente, équilibrée et, autant que possible, harmonieuse.

Comment confronter, concrètement, ce contenu riche et complexe avec la réalité d'une exposition universelle ? Pas moins de 25 millions de visiteurs sont attendus sur le site de l'exposition, soit jusqu'à 250 000 par jour. Compte tenu de ce que symbolise notre pays en matière alimentaire, une forte pression s'exercera sur le pavillon français : nous prévoyons 2 à 3 millions de visiteurs sur la durée de l'exposition, soit au moins 10 000 à 15 000 par jour. Il s'agira d'un public familial en mouvement permanent, auquel il faudra faire passer un message complexe en un temps très réduit. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait particulièrement insisté sur ce point auprès de moi : si la France participe à Milan, c'est pour dire quelque chose. Le mandat qui m'a été confié est donc de mettre en scène « ce que la France a à dire ». Tel est notre défi scénographique : transmettre à tous les visiteurs le message riche et dense que je vous ai exposé.

À ce stade, nous sommes encore en train d'en débattre : une équipe de scénographes travaille sur le sujet. Il faut que le message soit accessible sans être caricatural : nous devons nous garder des discours « café du commerce » que nous connaissons tous sur ces questions, y compris sur le progrès scientifique et technique. Dans d'autres occasions, notamment lors de crises alimentaires, j'ai pu mesurer combien il est difficile de faire passer des messages simples et objectifs sur l'alimentation en France, surtout face à des caricatures et à la recherche du sensationnel. Pourtant, telle est bien notre tâche en l'espèce : objectiver. Les messages ne doivent pas être générateurs d'angoisse. Nous devons dire que 850 millions de personnes sur 7 milliards n'accèdent pas à l'alimentation actuellement et que nourrir 2 milliards d'individus de plus dans trente ans représente un énorme défi, mais nous devons aussi montrer que l'on peut relever ce défi en croyant dans le progrès scientifique et technique, en assurant un débat véritablement démocratique sur la manière d'introduire ce progrès, et en promouvant la coopération internationale – ce dernier point étant le message clé. Notre mise en scène sera également ludique, accrocheuse, originale, et nous jouerons sur le contraste entre tradition et modernité : si la France a une histoire et des racines très fortes en matière d'alimentation, le défi qu'elle contribue à relever – nourrir une population de 9 milliards d'êtres humains à 80 % urbaine – est bien celui du xxie siècle.

Le pavillon français sera situé sur un espace de 3 600 mètres carrés, au coeur du site de l'exposition. La partie extérieure, paysagère, délivrera un message sur la diversité des réponses et des paysages. Loin des approches simplificatrices ou monopolistiques, nous dirons clairement qu'il n'existe pas de modèle de production agricole unique permettant de répondre au défi alimentaire mondial : il y a autant de réponses que de territoires. Nous montrerons donc une séquence de parcelles – grande culture céréalière, système de polyculture-élevage, cultures spécialisées – et projetterons des films sur plusieurs grands écrans, qui évoqueront la diversité des modèles de production agricole et la manière dont ils façonnent nos paysages. Tel sera notre premier message.

Le pavillon lui-même occupera 2 000 mètres carrés. Conformément au choix du Gouvernement, il sera construit en bois, matériau durable – nous avons choisi une essence française : le Douglas. Il m'a également été demandé qu'il soit démontable et remontable, ce que nous avons spécifié dans le marché. Il aura donc une vie après l'exposition. Il mesurera douze mètres de haut et aura une forme de halle. Il s'agit d'évoquer de manière symbolique l'approvisionnement des villes : la halle, dans les villages comme à Paris, était non seulement le lieu où se confrontaient l'offre et la demande de produits alimentaires, mais aussi un maillon essentiel de la logistique alimentaire urbaine. Or le défi alimentaire consiste notamment à nourrir des mégapoles qui peuvent compter jusqu'à 50 millions d'habitants. En outre, la halle est un lieu ouvert et facilement accessible. Le pavillon sera muni de grandes portes, et nous voulons en faire un espace très accueillant. Enfin, le bâtiment sera parfaitement durable : il sera doté non pas d'appareils de climatisation, mais d'un système de circulation de l'air adapté au climat du nord de l'Italie, relativement chaud en été. Le pavillon délivrera donc en lui-même un message.

À l'intérieur du pavillon, au rez-de-chaussée, la scénographie déclinera les quatre piliers que j'ai mentionnés. On trouvera également à cet étage un espace partenarial. Le projet est financé par l'État à hauteur de 20 millions d'euros, mais nous souhaitons faire participer aussi des collectivités territoriales et des entreprises, voire des mécènes. À cet égard, je me suis fixé l'objectif de réunir un budget complémentaire de 30 millions d'euros, contre environ 40 millions à Shanghai en 2010, la contrainte financière étant plus forte aujourd'hui pour tous les acteurs. Dans l'espace partenarial, les collectivités et les entreprises délivreront leurs propres messages. Les régions – à ce stade, l'Île-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur ont confirmé leur participation, d'autres étant encore en discussion avec nous – seront chacune présentes pendant au maximum deux mois à l'intérieur du pavillon. Elles évoqueront leurs réalités géographiques, leurs savoir-faire agricoles et culinaires, les entreprises qui sont implantées sur leur territoire. Les entreprises évoqueront leurs spécificités, leurs savoir-faire technologiques et les éventuelles réponses qu'elles apportent au défi alimentaire mondial.

Nous prévoyons que les visiteurs passent 20 à 25 minutes au rez-de-chaussée du bâtiment. La file d'attente se formera à l'extérieur, mais sur l'espace du pavillon français. Pendant leur attente, les visiteurs traverseront les paysages et pourront regarder les films diffusés en boucle. Nous leur proposerons aussi des dégustations de produits du patrimoine gastronomique français. Il faut en effet que les cinq sens, notamment le goût, soient sollicités.

Au premier étage du pavillon sera aménagé un espace d'accueil « VIP » réservé aux opérations de relations publiques menées par le Gouvernement ou par les différents partenaires, notamment les entreprises. Au deuxième niveau se trouvera un restaurant, que nous avons voulu à mi-chemin entre tradition et modernité. Nous n'avons pas fait le choix, comme un Shanghai, d'un trois étoiles au guide Michelin : nous ne souhaitons pas que la France délivre à l'international un message uniquement élitiste en matière d'alimentation et de restauration. Nous visons plutôt un positionnement coeur de gamme, avec un « café contemporain ». Le prestataire n'est pas encore choisi : la passation du marché est en cours. Pour ma part, je souhaite que le prix du menu soit accessible au plus grand nombre, les consommations des visiteurs s'ajoutant aux 39 euros du ticket d'entrée sur le site de l'exposition. Afin d'exprimer toute la diversité des savoir-faire français, le menu variera en fonction des régions présentes à l'intérieur du pavillon. Enfin, une boulangerie artisanale sera installée sous la partie extérieure et proposera, chaque jour, des viennoiseries et du pain français.

Nous organiserons une série d'événements tant à l'intérieur qu'aux abords du pavillon : il faut que les 184 jours de l'exposition soient tous différents. Nous négocions actuellement avec les organisateurs italiens l'installation d'un food truck – camion-cantine – qui fera des démonstrations culinaires. Le concept que nous envisageons est très original et encore peu connu. Nous sommes en train d'en discuter avec une grande marque automobile. Nous privilégions là aussi une approche contemporaine de l'alimentation en France, conciliant savoir-faire et modernité. À côté du modèle classique du repas convivial et de la table familiale, nous voulons aussi montrer la pause-déjeuner des gens qui travaillent. Quelques grands chefs français – Marc Veyrat, Thierry Marx – ont d'ailleurs déjà développé leur propre food truck.

Nous avons aussi prévu un programme scientifique, avec une conférence chaque mercredi pendant les vingt-six semaines que durera l'exposition. Nous y traiterons des grands sujets du moment : les biotechnologies, la gestion du foncier à l'échelle mondiale, les problématiques du climat, les productions animales – évoquer le potentiel de la France en la matière aura d'autant plus de sens que les productions animales seront beaucoup moins présentes que les productions végétales à Milan –, l'utilisation des engrais, la brevetabilité du vivant, l'accès au progrès scientifique et technique. Concernant ces deux derniers points, nous présenterons le système français des certificats d'obtention végétale.

L'Institut français proposera, en outre, une programmation culturelle : des expositions photographiques, des concerts, du théâtre, des films qui mettent en scène les défis alimentaires ou agricoles. Je suis également très attentif au design des meubles, des oeuvres d'art et de tous les objets qui seront installés à l'intérieur du pavillon. Nous choisissons des designers français qui exprimeront, dans les différents espaces, leur savoir-faire et la diversité de la création française. N'oublions pas que nous serons à Milan, un des hauts lieux du design.

Enfin, nous organiserons, avec Ubifrance, des rencontres entre acteurs économiques. Nous souhaitons que les entreprises françaises profitent de l'exposition pour conforter leur présence sur le marché international. L'enjeu n'est pas seulement le marché italien, comme le pensent à tort certains partenaires : il y aura, à Milan, une forte présence de la Chine, des États-Unis, des pays du Golfe – d'autant que l'exposition universelle de 2020 aura lieu à Dubaï – et des pays d'Amérique du Sud. Nous prévoyons aussi un volet touristique avec Atout France. En somme, nous essayons de coordonner l'action de toutes les structures compétentes pour que la France soit présente sur tous les terrains. Loin de nous contenter d'un espace muséal, nous voulons faire du pavillon un lieu vivant qui permette à la France d'exprimer tout ce qu'elle a à dire.

Nous sommes dans les temps, mais le calendrier est serré : nous ne pouvons pas nous permettre de prendre du retard. Comme je l'ai indiqué, le délai de deux ans est un peu court pour passer les marchés publics, définir le contenu de nos messages et construire un pavillon à l'architecture assez complexe, d'autant qu'il faut tenir compte des intempéries. La première arche du pavillon a été posée par le ministre de l'agriculture Stéphane le Foll le 29 septembre dernier. La dalle est presque terminée. La construction de la structure en bois débutera la semaine prochaine et s'achèvera, nous l'espérons, à la fin du mois de décembre. Les espaces intérieurs – notamment la scénographie au rez-de-chaussée et le restaurant au deuxième étage – seront aménagés au cours des trois premiers mois de 2015. Un test grandeur nature sera organisé au mois d'avril.

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