Nous nous sommes pleinement inscrits dans l'ère du numérique. Nous avons lancé un site internet complètement remanié le 29 septembre dernier, au moment où la première arche a été posée. Nous sommes déjà présents sur tous les réseaux sociaux. Tous les événements qui se dérouleront à l'intérieur du pavillon français seront retransmis sur le site internet et sur les réseaux sociaux.
Nous avons également voulu que le numérique soit présent partout à l'intérieur du pavillon. Au restaurant, les clients disposeront de petites tablettes et pourront cliquer sur le nom des produits entrant dans la composition des plats – notamment de ceux qui bénéficient d'une indication géographique protégée tels que l'oignon de Roscoff ou l'agneau de pré-salé du Mont-Saint-Michel – pour en connaître l'histoire, ainsi que le lieu de production et les savoir-faire locaux. L'espace de visite sera équipé de systèmes de connexion, notamment de bornes et de codes QR. Les visiteurs qui souhaitent aller plus loin pourront ainsi recevoir des messages qui approfondissent la scénographie. Pour autant, selon moi, rien ne remplace le déplacement physique et l'oeil. Dans une exposition universelle, les visiteurs se retrouvent avec d'autres visiteurs de nationalité différente en un même lieu pour appréhender un même thème. Cette dimension collective est essentielle.