Intervention de Alain Berger

Réunion du 13 octobre 2014 à 17h00
Mission d'information sur la candidature de la france à l'exposition universelle de 2025

Alain Berger, commissaire général de la section française à l'exposition universelle de Milan en :

La France aurait pu s'engager dès que Milan a été choisie pour accueillir l'exposition universelle, c'est-à-dire sept ans avant le début de celle-ci. De même, Dubaï a été désignée comme ville hôte de l'exposition de 2020 il y a six mois. En tout cas, une durée de préparation de quatre ans me paraîtrait raisonnable pour un État participant, notamment du point de vue de la passation des marchés. Ainsi que je l'ai indiqué, le délai de deux ans dont nous disposons est à mon sens trop court : nous menons de front tous les chantiers à la fois et sommes donc en permanence sous pression.

Pourquoi a-t-on tardé ? Sans doute parce qu'il fallait trouver un budget. En outre, l'élection présidentielle et le changement de majorité ont eu un effet sur le calendrier. Néanmoins, le processus budgétaire a été très efficace : très peu de temps s'est écoulé entre le moment où la France a décidé de participer et celui où mon budget a été affecté. La décision a été prise par le Premier ministre, et tous les ministères ont joué le jeu.

Le Canada – qui n'est pas membre du BIE – sera le seul grand absent de Milan. La Turquie, qui n'avait pas prévu de participer initialement, vient de confirmer sa présence. Tous les pays qui comptent en matière agroalimentaire seront représentés, tant les grands producteurs que les principaux consommateurs. La présence de la Chine sera très impressionnante : elle se déploiera sur quatre pavillons. Les États-Unis ont monté un projet entièrement privé. L'Union européenne participera en tant que telle, et les États membres se coordonneront. La Russie sera également présente.

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