Intervention de Frédéric Lefebvre

Réunion du 27 mai 2014 à 16h15
Commission d'enquête sur l'exil des forces vives de france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Lefebvre :

Étant un défenseur de la mobilité, je salue le travail que vous accomplissez et je me réjouis d'apprendre que les étudiants français ont la volonté de partir pour embrasser le monde et compléter leur formation. C'est une bonne chose pour notre pays qui doit s'inscrire dans la mondialisation.

La mobilité est-elle plus pratiquée dans les grandes écoles ou dans les universités ?

Combien de bénéficiaires d'Erasmus suivent-ils une formation professionnalisante comme celles dispensées dans les IUT ?

Nos compatriotes ultramarins ont-ils accès à ces programmes ?

Quel est le taux de participation des apprentis français à ces programmes ? Tous les CAP sont-ils représentés ?

Les programmes Erasmus bénéficient-ils aux Français installés à l'étranger ? Sur quels critères ? Des programmes européens adaptés leur sont-ils proposés ?

Je constate dans ma circonscription que de plus en plus de jeunes Français vont effectuer un stage aux États-Unis ou au Canada, dans une entreprise ou une administration, parce qu'il devient de plus en plus difficile de trouver un stage en France, et ce sera de plus en plus vrai puisque la loi que nous avons récemment adoptée interdit les stages de plus de six mois. Les jeunes désireux d'effectuer un stage à l'étranger sont-ils de plus en plus nombreux ?

L'une des études que vous avez réalisées avec l'OFQJ – Office franco-québécois pour la jeunesse – montre que pour les personnes peu qualifiées et les décrocheurs, la mobilité à l'international produit des effets exceptionnels en termes de retour à l'emploi.

Existe-t-il des freins à la mobilité au niveau européen ? Quelles en sont les raisons ?

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