Intervention de Philippe Vinogradoff

Réunion du 8 décembre 2016 à 11h00
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Philippe Vinogradoff, ambassadeur pour le sport :

Est-ce que cela a été un succès en termes financiers ? Sincèrement, je ne le sais pas. L'évaluation de l'impact des grands événements sportifs internationaux est difficile : d'abord il n'est pas toujours quantifiable en termes monétaires ; ensuite, le plus souvent, il s'apprécie à très long terme. On ne peut donc pas faire un bilan définitif au bout d'un an. C'est trop tôt.

Je peux vous donner l'exemple du Brésil – un pays que je connais très bien puisque j'y ai été en poste – qui a accueilli coup sur coup la Coupe du monde de football, les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques. Ce pays est encore considéré comme émergent. Mais lorsqu'il s'est porté candidat, il avait déjà franchi un certain nombre d'étapes, et c'était une façon de s'affirmer sur la scène internationale.

En termes d'image – il faudrait demander aux Brésiliens eux-mêmes ce qu'ils pensent – moi qui étais à Rio pour les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques, je pense que ce fut un moment positif pour le Brésil. Pour le reste, il faudrait mener une étude pour apprécier l'héritage, les retombées économiques de ces événements, et ce que les installations sportives apporteront à la population.

Plus généralement, pour ces pays qui s'engagent aujourd'hui – puisque pendant longtemps les grands événements sportifs internationaux étaient limités à une certaine zone géographique – j'estime que l'organisation de ces manifestations est très positive.

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