Cet excellent rapport ne masque rien des contraintes dans lesquelles nous nous trouvons. Je me félicite que le rapporteur ait l'ambition de poser clairement les données d'un débat, nécessaire, sur l'évolution de notre dispositif de dissuasion nucléaire. Par ailleurs, il ne serait pas inutile que nous ayons une réflexion, malgré l'affaire récente du Mali qui a mis en évidence les risques auxquels nous sommes confrontés, sur l'avenir de certaines de nos bases militaires en Afrique. Nous devons également nous interroger sur la capacité de mener, avec ou sans l'Europe, de telles opérations. Et surtout peut être devrions-nous faire porter à l'Europe un peu plus de sa part du fardeau. Voilà la réflexion que je suggère à notre rapporteur.