Le rapport s'en tient à la logique de la réquisition et de la mission de protection. Cependant, dans le cadre de cette mission, les militaires peuvent se trouver dans des situations d'urgence qui impliquent des réponses. C'est bien entendu le point le plus difficile à définir – cela renvoie du reste à leur formation et à la nécessité de préciser les règles d'engagement et les mandats des armées. Au départ, il était prévu de ne pas modifier l'équipement des militaires, pour ne pas compliquer leur entraînement. Actuellement, les officiers et les sous-officiers ont une arme de poing. Faut-il en doter également le caporal ou le caporal-chef qui guide une équipe de trois militaires ? La question n'a pas été définitivement tranchée, mais il nous semblait qu'elle devait être étudiée, car, dans certaines situations, notamment d'autoprotection, une arme de poing peut être plus facilement employable qu'un FAMAS.