J'entends une critique sous-jacente, qui serait que la seule présence de la force Sentinelle ne serait pas suffisante. Mais cette présence est dissuasive, comme au Bataclan l'entrée du commissaire de police a été un élément décisif. On ne peut pas dire que la présence militaire n'a pas d'intérêt en soi.
Encore une fois, ce travail sera accompli à partir de la loi existante. Mais la problématique demeure celle de la « pesée » de l'ordre donné par ceux qui vont se retrouver dans ces situations particulières. Les définir de manière trop générale, c'est prendre le risque inverse : je ne peux pas établir une typologie des cas où l'ouverture de feu serait automatique. L'intervention elle-même, je le répète, ne doit pas compromettre l'opération. La logique veut donc que l'on envoie plutôt le GIGN, le RAID ou la BRI, s'ils sont immédiatement disponibles, plutôt que le premier arrivé.