Une patrouille dynamique de la force Sentinelle se trouvant face au Bataclan à 21 h 28, le 13 novembre au soir, ne serait pas intervenue. Elle aurait appelé ses supérieurs, la police. On peut le comprendre. Mais si cette situation se reproduisait ce soir, personne ne le comprendrait. Il est vrai que l'acte terroriste est difficile, voire impossible à définir. Mais personne n'admettrait que, passant devant un stade où des terroristes sont en train de tuer des civils, une patrouille n'engage pas le feu. Je ne pense pas à des effectifs spécialisés, mais à des soldats qui, par ailleurs, sont intervenus au Mali ou ailleurs et qui sont formés pour faire la guerre. Je comprends qu'il y ait des risques et que l'on ne tire pas au FAMAS comme on tire à l'arme de poing, encore que les forces de sécurité aient été équipées de fusils d'assaut.