Nous n'avons donc vraiment pas eu de chance car, après la Turquie, nous sommes allés en Grèce et, au retour, le contrôle s'est révélé encore plus faible. C'était le vendredi suivant le jeudi de l'ascension, aussi, peut-être, les effectifs étaient-ils moins mobilisés, ce que je peux comprendre par ailleurs. Nous n'avons vu personne en Grèce et il nous a suffi de montrer notre passeport, ce qui a pris environ trois secondes par passager. Et à l'arrivée, à Roissy, nous sommes passés assez facilement.
Quand le Président de la République évoque le rétablissement du contrôle aux frontières, aux yeux de l'opinion publique, il s'agit d'un contrôle systématique ; mais j'entends bien, au regard de vos considérations, que ce dernier est impossible à mettre en oeuvre.
Des personnels sont-ils formés, au sein de la PAF, au profilage ? Allez-vous développer cette pratique ? On a l'impression que le dispositif FRONTEX se révèle assez faible, compte tenu de l'enjeu représenté par les migrants et compte tenu de l'éventualité d'infiltrations terroristes. Vous avez indiqué qu'une centaine d'experts français avaient rejoint l'Agence dans le cadre de la lutte contre la fraude documentaire.