Les outils qui permettent l'échange d'informations avec nos partenaires européens vous paraissent-ils suffisamment performants ou bien nécessitent-ils des améliorations du fait du terrorisme ou de la crise migratoire qui impliquent pour vos services une surcharge de travail ? À cet égard, quels sont, au-delà de l'éventuelle présence d'officiers de liaison, vos liens avec Europol ? Quels circuits permettent-ils de travailler à la vitesse des événements ? Il semble que l'accès à certains fichiers doit faire l'objet de demandes spécifiques.
Quel est votre point de vue sur le risque d'infiltration terroriste parmi les flux de réfugiés ? Quelles sont, dans ce contexte, vos relations avec les services du renseignement ? Nous travaillons en effet depuis plusieurs années sur les flux d'échanges et les outils de communication entre des services qui n'ont pas toujours l'habitude de coopérer.