Prenons le cas d'un individu qui reviendrait de Syrie en passant par plusieurs pays membres de l'UE qui n'ont pas tous encore mis en place les mêmes normes de contrôle. Il va réaliser des sauts de puce qui rendront le suivi de son parcours plus difficile que s'il rentre directement depuis la Turquie… Or, si j'ai bien compris, les services de renseignement, si la personne est susceptible d'être dangereuse, vous préviennent et c'est à partir de ce moment que vous êtes associés aux opérations. Mais vos agents peuvent très bien, directement, avoir des doutes ; dès lors, se contentent-ils de demander leur avis aux services de renseignement, interviennent-ils directement ? Il s'agit pour nous de tâcher de comprendre qui fait quoi.