Intervention de Jean-Paul Garcia

Réunion du 12 mai 2016 à 9h00
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Jean-Paul Garcia, chef de la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières :

Monsieur le rapporteur, cela ne me gêne aucunement d'être mis en cause en la matière. Avant de vous répondre, deux précisions. Tout d'abord, la DNRED compte 700 agents, dont 200 s'occupent de gestion ou de fonctions fiscales et douanières, à savoir le recouvrement et le redressement des droits, 400 travaillent sur les stupéfiants, le tabac, les contrefaçons, et une centaine font du renseignement pour la communauté douanière, un renseignement à finalité douanière avant tout. L'ensemble de ces agents ont été mobilisés sur l'objectif prioritaire de la lutte contre le terrorisme, ce qui, pour la majorité d'entre eux, est quelque chose de nouveau.

Ensuite, il existe dans le milieu de l'anti-terrorisme une multitude de structures au sein du ministère de l'intérieur, l'UCLAT, la sous-direction anti-terroriste (SDAT), la DRPP…, et la DGSI, qui est à la fois une structure de renseignement et une structure judiciaire. Depuis 2015, les rapports avec les services opérationnels du ministère de l'intérieur se sont améliorés, grâce à la cellule Allat. Nous sommes par ailleurs toujours au sein de l'UCLAT, où s'échangent des formules de politesse et des informations générales.

Sur ce qui est organisé au sein du ministère de l'intérieur, apparemment à un très haut niveau puisque vous parlez d'état-major, si cela ne relève pas de la coordination du renseignement ni ne participe aux conseils nationaux du renseignement, je me retire pour laisser la parole à la direction générale des douanes, qui se situe au niveau des états-majors. Mon service n'a quelque autonomie qu'au sein de la coordination nationale du renseignement.

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