Je vous remercie pour cette intervention qui laisse de nombreuses questions ouvertes. Je puis vous indiquer que le choix du lieu d'accueil des victimes à Paris a été tranché : ce sera l'École militaire, et non l'Hôtel-Dieu comme le préconisait M. Martin Hirsch ; mais cela peut encore évoluer.
Il est en effet nécessaire de protéger de la presse les victimes d'attentat. Cela vaut aussi pour les otages, dont certains ont été mis en péril par un manque de déontologie ou par des erreurs professionnelles de journalistes. Nous auditionnerons vraisemblablement des représentants des organes de presse et le Conseil supérieur de l'audiovisuel pour réfléchir à un protocole garantissant cette sécurité.
Vous avez évoqué l'évolution de la garde des locaux de Charlie Hebdo, qui de statique est devenue dynamique. Vous savez certainement que Mme Ingrid Brinsolaro, veuve du policier chargé de la protection de Charb, a porté plainte contre X pour « homicide involontaire». Quel est votre avis à ce sujet ? Charb bénéficiait d'une garde unique le jour de l'attentat, non d'une garde rapprochée.