Vous avez évoqué la nécessité de revoir les plans de commandement, notamment pour mieux articuler les services de police d'une part, le SAMU et les sapeurs-pompiers d'autre part. J'ai encore du mal à cerner qui, dans les services de police, prend la décision d'autoriser les secours hospitaliers à entrer dans la zone sécurisée. Il m'a semblé comprendre qu'au Bataclan, c'est le médecin-chef de la brigade de recherche et d'intervention (BRI) qui aurait donné le feu vert à ce que les services de sécurité finissent par laisser entrer les secours ; savez-vous ce qu'il en a été ? D'autre part, nous avons tous été frappés par le temps qu'il a fallu pour secourir certains blessés ; ainsi, un journaliste du journal Le Monde a indiqué au cours de son audition avoir attendu plusieurs heures d'être secouru, alors qu'il souffrait d'une hémorragie. Pourriez-vous préciser ce que vous entendez par une meilleure articulation des commandements ?