Je confirme. Le 7 janvier, quand les frères Kouachi sont sortis, nous sommes devenus la cible de leurs tirs. J'ai réussi à me dissimuler derrière un mur qui, malheureusement pour moi, était juste à côté de leur véhicule en stationnement. Mais nous étions en civil et ils se sont focalisés sur les policiers en tenue qui sont arrivés en VTT. Du coup, je les avais sur ma droite. Je savais qu'ils allaient entrer dans leur véhicule dont j'avais l'immatriculation, puisque j'étais à une quinzaine de mètres. Je voulais transmettre toutes ces informations, mais je n'ai jamais pu prendre la parole à cause de tous les appels police secours qui confirmaient les tirs dans la rue.