Intervention de Olivier Falorni

Réunion du 14 mars 2016 à 14h00
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Monsieur B.B., nous ne pouvons qu'être intéressés par ce que vous nous avez dit des stages et des tueurs en chaîne — nous avons pu en voir à l'oeuvre au mois de novembre dernier.

Revenons à votre intervention à l'Hypercacher et à la stratégie du confinement que vous avez adoptée. Quand vous êtes arrivé sur les lieux, que saviez-vous ? Pensiez-vous avoir affaire à un preneur d'otage ou à un tueur en chaîne ? Il y a eu des victimes très rapidement au cours de ces faits dont vous nous direz s'il faut les qualifier ou non de prise d'otages. Quand vous êtes arrivé, aviez-vous connaissance que Coulibaly avait déjà exécuté des personnes ? Pensiez-vous qu'une intervention était nécessaire dans l'urgence ? Vous évoquez la nécessité de l'empêcher de sortir pour tuer. Estimiez-vous être dans une logique de négociation avec un preneur d'otages ?

Vous nous avez décrit le processus inhibiteur de la prudence et de l'analyse. Pensez-vous que ce processus est pénalisant par rapport à cette nouvelle doctrine de la réaction rapide ?

En janvier, il fallait faire face à deux situations simultanées puisque, au moment où vous interveniez à la porte de Vincennes, les frères Kouachi étaient retranchés à Dammartin-en-Goële. Cette concomitance vous a-t-elle empêché de mener certaines actions ? Il semble en effet que l'intervention à l'Hypercacher ait été précipitée par la sortie des frères Kouachi de l'entreprise où ils étaient retranchés.

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