Intervention de B B

Réunion du 14 mars 2016 à 14h00
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

B B, commissaire de police, chef adjoint du service des compagnies de sécurisation et d'intervention, CSI et chef de la CSI de Paris :

La DGPN est une très belle direction, la préfecture de police aussi. (sourires) Il n'est pas aisé de s'expliquer, car nous connaissons les avantages et les inconvénients de chacun des deux systèmes, et nous pouvons les comparer… À la DGPN, il y a plus de problèmes d'effectifs qu'à la préfecture de police de Paris. Comme elle a plus d'effectifs, la préfecture de police de Paris a réussi à s'inventer des missions et des servitudes qui sont totalement injustifiées. De fait, alors qu'il y a plus d'effectifs théoriques, on se retrouve avec les mêmes sous-effectifs sur la voie publique.

La création de la DSPAP dans le cadre du Grand Paris de la sécurité est l'une des conséquences du problème DGPN-préfecture de police de Paris. Si tout avait été placé sous l'égide de la DGPN, on n'aurait pas eu besoin, pour sécuriser un peu mieux la banlieue, de créer la DSPAP. Tout aurait été regroupé sous la même direction centrale de la sécurité publique (DCSP) et les banlieusards auraient eu les renforts d'effectifs dont ils avaient besoin.

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