Lorsque nous pénétrons dans le Bataclan, la salle est silencieuse. Tous, nous restons sidérés quelques dixièmes de seconde devant l'amoncellement de corps ensanglantés parmi lesquelles s'enchevêtrent par dizaines les morts, les blessés et ceux qui font semblant d'être morts. Ignorant où se trouvent les terroristes survivants, nous tentons de nous protéger et d'analyser la situation, mais prenons vite conscience que, parmi la masse de corps se trouvent des vivants, qui bougent ou gémissent. Nous nous organisons donc avec les quelques policiers équipés de boucliers.