En effet, en regardant la retransmission de l'audition des victimes, il m'a semblé qu'elles avaient le sentiment que rien n'avait été fait avant l'arrivée de la BRI, ce qui peut s'expliquer par l'état post-traumatique dans lequel elles se trouvaient.
Nous autres, commissaires, sommes formés, en tant que cadres, pour faire de « belles choses » et agir comme nous l'avons fait. Mais je pense à ces jeunes gardiens de la paix de la direction territoriale de Paris ou de la SDSS, âgés d'une vingtaine d'années, que j'aurais moi-même du mal à identifier aujourd'hui. Ils ont porté jusqu'aux pompiers des mourants ou des agonisants. Des dizaines de personnes ont été sauvées grâce à ces petites mains, et je tenais à ce qu'on le rappelle.