Intervention de S Q

Réunion du 14 mars 2016 à 14h00
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

S Q, commissaire divisionnaire :

Nous n'avons pas le choix. Nous sommes policiers, et nous nous devons d'intervenir. C'est une obligation normale et naturelle, à condition qu'elle soit encadrée par des règles d'intervention, en particulier en ce qui concerne la sécurité.Il fallait pénétrer dans le Bataclan. C'est ce qu'a fait le commissaire de la BAC 75N, à sa façon, et nous devions, quoi qu'il en soit, porter assistance aux victimes.

Les protocoles sont ce qu'ils sont. La SDSS dispose de matériels plus perfectionnés, ce qui est normal puisque ses membres sont davantage exposés que les policiers du service général, encore que ces derniers, les policiers de police secours, soient parfois les plus exposés, car ils se portent sur des situations dont ils ignorent tout. Il se trouve qu'en l'occurrence c'est la SDSS qui a été primo-intervenante. Mais, à mon avis, le problème que vous soulevez ne se pose pas. Quelle image aurait dans la population une police qui n'intervient pas ?

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