J'ajoute que nous organisons dans de nombreux arrondissements des simulations sur cartes, de manière à éviter les mouvements de panique dans la population. Ces simulations se déroulent sans engagement de fonctionnaires, mais en coordination avec les pompiers afin de se préparer à des opérations communes.
Je précise également que tous les commissaires présents au Bataclan ont réuni leurs équipes à l'aube. Nous sommes tous revenus travailler le samedi 14 novembre, toute la journée, de manière à parler et à échanger les uns avec les autres.
La préfecture de police a enfin mobilisé des psychologues d'horizons divers afin qu'ils soient présents à nos côtés toute la semaine qui a suivi. Cette écoute a fait beaucoup de bien, en particulier dans mon district où beaucoup de fonctionnaires ont vécu successivement les attentats contre Charlie Hebdo, contre l'Hypercacher, puis les attentats du 13 novembre – 2015 a été pour eux une année difficile.