On est certainement perfectibles, mais je constate que le 13 novembre, face à une situation beaucoup plus dégradée qu'en janvier, la police nationale s'est montrée plus performante. Nous avons progressé, et nous serons encore meilleurs les prochaines fois. Lors de nos débriefings avec la BRI, nous nous sommes notamment engagés à établir un contact rapide, dès les premiers instants.
En ce qui concerne les soldats de l'opération Sentinelle, à un moment donné, un policier a demandé sur les ondes radio l'autorisation de recourir aux services d'un militaire qui se trouvait avec lui face à l'un des terroristes qui lui tirait dessus, autorisation qui lui a été refusée par l'état-major. Il s'agit d'une mauvaise question qui appelait une mauvaise réponse. L'état-major n'aurait pas dû refuser, mais, lorsque l'on se fait tirer dessus, on ne demande pas l'autorisation de riposter. Cela fait partie du genre d'inhibitions que génère le système.