Monsieur Léonnet, êtes-vous favorable à l'intégration du SCRT dans le premier cercle de la communauté du renseignement ? Tout le monde reconnaît la nécessité de voir le renseignement territorial monter en puissance ; le processus est en marche, mais ne faudrait-il pas passer un cap quantitatif et qualitatif ? Le Premier ministre a veillé à la progression des effectifs du SCRT, mais l'intégration au premier cercle représenterait une avancée qualitative.
Ne conviendrait-il pas de créer, à l'image de la DGSI et de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), une direction générale du renseignement territorial afin de rendre le RT plus puissant et de lui conférer un plus grand rayonnement ?
La gendarmerie réalisant du renseignement territorial, ne pourrait-on pas resserrer encore davantage les liens entre la SDAO et le SCRT ? Que pensez-vous d'un éventuel rapprochement entre les deux structures ?
Nous nous sommes déplacés à Lille et à Marseille où la gendarmerie s'est montrée très satisfaite du nouveau fichier FSPRT, vos services nous ont fait part de leur satisfaction en la matière et les services de la DGSI ont avoué ne pas lui reconnaître d'intérêt pour eux. Quelle est votre opinion sur ce fichier ? Vos services l'utilisent-ils et de quelle manière ? Comment évaluez-vous l'articulation entre l'EMOPT et l'UCLAT ?
On oppose artificiellement le renseignement humain au renseignement technique ; vous avez rappelé que le RT s'appuyait sur des hommes comme les imams modérés dont vous avez parlé, mais quelle est la situation du renseignement humain dans votre service ?